Oui parce que je l'ai trouvé longue, fastidieuse. J'espère aussi que la nouvelle sera plus calme, qu'elle nous permette de se projeter plus dans l'avenir, et d'avancer un petit peu plus
dans la vie.
En tout cas, j'espère qu'elle va continuer comme elle a commencé. Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part j'ai passé un excellent réveillon, et les 2 jours (ou 3 si l'on compte le la
journée de sommeil) qui ont suivi , ont été très bien aussi, bien rempli, constructif, amical...
Pour commencer, le réveillon s'est déroulé en deux temps. On a commencé par un bon repas chez belle-maman. Très sympathique, on a pas vu le temps passé, on a bien discuté, rigolé, tellement
que lorsque minuit à sonné on s'en est aperçu que 30min plus tard. Ensuite, soirée avec le meilleur ami de Jules qui, revenu du Canada pour les fêtes, était très content de nous revoir. J'ai
discuté, rigolé, et dansé avec sa copine avec qui on s'entend de mieux en mieux. Jules ne sait pas ennuyé non plus, content de voir que l'attachement qui le lie à son ami était toujours
aussi fort, je peux sans trop m'avancer qu'il s'est bien amusé. Une vrai bonne soirée sans abus, sans scandale, joyeuse, qui s'est terminé à 8h30 environ après avoir pris le petit déjeuné tout
les 4. Des pains au chocolat fumant, sortant à peine du four, partagé comme en famille chez notre ami.
Le lendemain, après avoir dormis jusqu'à 3h de l'après-midi, on a calmement émergé devant le troisième tome du Seigneur des anneaux. Douce fin de journée à rester au chaud avec la mère à Jules.
Je crois d'ailleurs que c'est ce qui me manque le plus du sud, ces douces fin de journées hivernales, lorsque les rayons du soleil tentent de nous éclairer jusqu'à leur disparitions. Même si le
soleil est bas, il tente de nous réchauffer jusqu'à la dernière heure et donne une couleur orangé au ciel, qui n'existe pas en Bretagne, où sa disparition est beaucoup plus franche.
Samedi, on est aller voir ma super copine, avec qui on a passé l'après-midi. Celui-ci s'est prolongé par une super soirée. On est allé manger dans un petit resto libannais. Pour tout vous dire je
ne savais même pas où était le Liban avant de le demander à Jules, mais sous les conseils très avisés de la mère de mon amie, nous y sommes allés. Au départ on y est rentré autant pour le prix,
vraiment bas, que par curiosité. Et c'était une vraie bonne idée, bon, fin , épicé mais pas fort. Un accueil comme chez un ami. Quand la dame a vu qu'on était jeune, elle nous a offert l'apéro,
puis comme on était curieux de sa cuisine, avide de découvrir chaque spécialités, elle nous a offert une part en plus. A la fin,on a pris un thé, non pas pour digérer, puisque tout était très
digeste, mais pour goûter le thé libannais. Elle nous a amené une pleine théière d'un mélange de menthe, verveine et autres épices qu'elle gardera secret, sucré juste comme il faut, à la
différence du thé marocain qui l'est souvent trop, très bon. En plus, l'ami de mon amie est venu nous rejoindre, et la dame a rajouté un verre pour lui sans que nous lui demandions. Mais la
surprise fût qu'elle ne l'a même pas rajouté sur la note. Et comme si ce n'était pas assez, son mari a tenu à nous faire un cadeau de remerciement, une petite fiole de liqueur à chacun pour avoir
aimé sa cuisine. C'est fou! Une hospitalité qu'on n'oubliera pas de si tôt. A se demander pourquoi il y a la guerre dans leur pays.
On a poursuivi la soirée dans un bar, jusqu'à ce que la copine commence à voir s'étendre vers elle le doux plaisir des bras de Morphée, et c'est ainsi que se termina la soirée. Entre la douceur
des bons moments passés et la tristesse de ne pas savoir ce que "à bientôt" voulait dire.
Le lendemain, fût le moment des aux revoirs, heureux parce qu'on avait pu voir et apprécier tout le monde, famille et ami, angoissé par le retour, et un peu vide comme si nous avions tout
donné à chaque instant pour profiter de chacun, parce que nous ne savions pas ce que demain veut dire et que nous nous détachions peut à peut du présent qui devient si vite le passé.
Le retour fût silencieux, chacun enfermé dans sa propre interrogation sur le futur proche ou plus lointain, et même si l'arrivée fût un soulagement en raison du mauvais temps, nous ne savions pas
à quoi nous devions nous attendre. Alors pour se rassurer l'un l'autre, nous avons parier sur une valeur sûre, nous.
Les vacances ce sont alors terminée par le cruel son du réveil qui mit fin à notre douce étreinte qui nous réchauffa le corps (et oui la maison n'était pas très chaude à notre arrivée) et le
coeur, sûr que malgré tout nous serions là l'un pour l'autre.
Meilleurs voeux pour l'année 2010!