21 juillet 2009
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13:59
On doit donner notre pré-avis
Toujours pas de réponse. Jules finit son contrat en juin. Indisponible immédiatement, pas encore diplômé, Jules suggère de ralentir les recherches pour le moment, dotant plus qu'il a encore beaucoup de travail pour valider son diplôme: derniers examens, projet de fin d'étude, présentation orale, le tout cumulé avec son travail pour l'entreprise, s'il veut faire face, il faut qu'il ne fasse qu'une chose après l'autre, s'il ne veut rien négliger, et il ne veut rien négliger !
De mon côté, une certitude vient de tomber, une erreur dans la finalisation de mon inscription informatique au concours de professeur des écoles m'a définitivement rayé des listes des candidats. Je ne pourrais même pas essayer de prouver ce que je vaux, de démontrer que je suis faite pour enseigner. Etant donné qu'un bac +5 sera désormé nécessaire, je ne suis pas assez diplômée, je dois rennoncée. Dégoutée et pas mal abattue, je me suis alors détournée de l'éducation nationnale. Mais pour me retourner vers quoi? Depuis 5 ans que je me démène pour y arriver, je suis perdue. Heureusement, j'ai multiplié les expériences, les diplômes pour être polyvalente, mais l'envie n'est plus là. Je suis déçue de moi d'abord et en colère contre le système ensuite, mais qui peut aller contre le système?
De tout ça qu'en ressort-il? Colère, stress, inquiétude, certainnement, mais il faut réagir, et pour ça Jules à toujours su y faire. Le combatif du couple c'est lui, mais la paperrasse c'est moi ! On tombe alors d'accord, on doit donner notre pré-avis! On ne restera pas c'est sûr. Alors on ne payera pas! Mais pour aller où? Exactement on en sait rien encore, comme dit Jules " on verra bien, on a encore 3 mois", le plus important c'est nous, et ça personne ne nous le prendra.
Au pire, nos parents nous accueilleront, mais on ne veut pas jouer les Tanguy, mais aura-t-on le choix? Rien ne le certifie.
Je commence alors à me dire que se sera à moi de travailler, de chercher un emploi. Mais pas question de vivre loin de Jules encore une fois. On a assez donné dans les relations à distance: moi à Lyon lui à Nîmes, lui à Paris moi à Nîmes, moi à Carcassonne lui à Toulouse... Je vous dis qu'on a eu une vie de fou ! Stabilité, on veut de la stabilité! Durant nos études, on se disait que c'était pour le futur, mais maintenant on est le futur, alors on dit STOP!
Oui, on a une idée de la région dans laquelle on veut se construire un petit nid douillé, mais il faut encore qu'on trouve un emploi dans la même ville. Si je me retrouve à Rennes et lui à Brest: 240km de séparation, non non et non, on en a trop bavé pour en arrivé là. On est pas exigeant, car même si on arrive pas à trouver là où on veut, on ira mais tous les deux. Surtout que je suis prête à prendre n'importe quel emploi pour ça donc, n'importe quoi oui, mais pas sans mon Jules!
Toujours pas de réponse. Jules finit son contrat en juin. Indisponible immédiatement, pas encore diplômé, Jules suggère de ralentir les recherches pour le moment, dotant plus qu'il a encore beaucoup de travail pour valider son diplôme: derniers examens, projet de fin d'étude, présentation orale, le tout cumulé avec son travail pour l'entreprise, s'il veut faire face, il faut qu'il ne fasse qu'une chose après l'autre, s'il ne veut rien négliger, et il ne veut rien négliger !
De mon côté, une certitude vient de tomber, une erreur dans la finalisation de mon inscription informatique au concours de professeur des écoles m'a définitivement rayé des listes des candidats. Je ne pourrais même pas essayer de prouver ce que je vaux, de démontrer que je suis faite pour enseigner. Etant donné qu'un bac +5 sera désormé nécessaire, je ne suis pas assez diplômée, je dois rennoncée. Dégoutée et pas mal abattue, je me suis alors détournée de l'éducation nationnale. Mais pour me retourner vers quoi? Depuis 5 ans que je me démène pour y arriver, je suis perdue. Heureusement, j'ai multiplié les expériences, les diplômes pour être polyvalente, mais l'envie n'est plus là. Je suis déçue de moi d'abord et en colère contre le système ensuite, mais qui peut aller contre le système?
De tout ça qu'en ressort-il? Colère, stress, inquiétude, certainnement, mais il faut réagir, et pour ça Jules à toujours su y faire. Le combatif du couple c'est lui, mais la paperrasse c'est moi ! On tombe alors d'accord, on doit donner notre pré-avis! On ne restera pas c'est sûr. Alors on ne payera pas! Mais pour aller où? Exactement on en sait rien encore, comme dit Jules " on verra bien, on a encore 3 mois", le plus important c'est nous, et ça personne ne nous le prendra.
Au pire, nos parents nous accueilleront, mais on ne veut pas jouer les Tanguy, mais aura-t-on le choix? Rien ne le certifie.
Je commence alors à me dire que se sera à moi de travailler, de chercher un emploi. Mais pas question de vivre loin de Jules encore une fois. On a assez donné dans les relations à distance: moi à Lyon lui à Nîmes, lui à Paris moi à Nîmes, moi à Carcassonne lui à Toulouse... Je vous dis qu'on a eu une vie de fou ! Stabilité, on veut de la stabilité! Durant nos études, on se disait que c'était pour le futur, mais maintenant on est le futur, alors on dit STOP!
Oui, on a une idée de la région dans laquelle on veut se construire un petit nid douillé, mais il faut encore qu'on trouve un emploi dans la même ville. Si je me retrouve à Rennes et lui à Brest: 240km de séparation, non non et non, on en a trop bavé pour en arrivé là. On est pas exigeant, car même si on arrive pas à trouver là où on veut, on ira mais tous les deux. Surtout que je suis prête à prendre n'importe quel emploi pour ça donc, n'importe quoi oui, mais pas sans mon Jules!
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